Samedi 27 septembre nous y voilà enfin : ce qui était un rêve lointain devient réalité après une préparation estivale longue, parfois stressante mais toujours motivante. François et Thierry nos suiveurs à vélo sont présents ; et nous voici des milliers à marcher sur l’avenue Jean Jaurès où avec Anne nous sommes plutôt détendus car la délivrance est proche…
Le départ est donné : Anne part devant… Je la retrouverai au km 95… Je rejoins à Aguessac mon précieux Thierry qui n’aura de cesse de me porter assistance, réconfort et… bonne humeur !
La boucle du marathon sur les 2 rives du Tarn par Le Rozier offre de magnifiques paysages… et encore peu de difficultés.
C’est en repartant de Millau que l’on entre dans le vif du sujet, avec la montée du Viaduc où les jambes commencent à tirer, puis la plaine et enfin St Rome (km 60). Des encouragements bienvenus au ravitaillement avant la redoutable et redoutée montée de Tiergues qui n’ usurpe pas sa réputation : même marcher me devient douloureux !…
Finalement St Affrique au km 71 pour préparer le retour en sens inverse. Le gymnase ressemble à un hôpital de campagne… Les corps ont souffert et c’est pas fini pour ceux qui, après une collation et des soins salutaires, repartiront.
Celà commence par une remontée interminable où le meilleur réconfort (avec vos messages) est de croiser ceux nombreux qui n’ont pas encore rallié St Affrique : ma galère semble alors plus légère… Tiergues devient descente (km 80). Le soleil qui nous a accompagnés toute la journée va se coucher (le veinard). Ravitaillement à St Rome à la nuit tombée: Attention les redémarrages sont de plus en plus difficiles… La traversée nocturne vers St Georges de L. n’en finit plus… puis la remontée du Viaduc où j’attendrai longtemps que ses lumières m’encouragent… enfin basculer dans sa descente (km 95) vers Creyssels direction le centre ville de Millau où le parc de la Victoire(!) nous accueille, l’esplanade, le passage sous le portique après plus de 14h… Ça été si long, si douloureux par moments et c’est déjà fini !
Le rêve est devenu réalité: nous sommes centbornards !

