COURIR LE MARATHON DE PARIS 2023 CELA SEMBLE IMPOSSIBLE JUSQU’A CE QU’ON LE FASSE

1er marathon pour certains, 10ème pour les autres !

Ouf ! Il a lieu !

Vu le contexte social, une semaine avant le 2 avril, nous interrogions sur notre investissement en temps pour respecter nos programmes d’entrainement et notre grande peine si les trains ne nous amenaient pas jusqu’à la capitale ou carrément que le marathon était reporté à plus tard.

Donc 1er soulagement : les trains sont à l’heure, les dossards récupérés. On est bon, prêt pour en découdre !

2 avril : Départ aux Champs Elysées

Météo parisienne : grise, froide, ventée, brumeuse et pluvieuse.

Le stress et la magie se mêlent : l’envie de courir, l’angoisse de la distance : 42 kms ce n’est quand même pas rien et le doute s’installe.

L’attente dans les sas de départs grave des nombreuses images dans notre mémoire :

Arc de Triomphe qui nous surplombe et devant une foule de coureurs agglutinés qui veulent courir.

Tu récapitules ton plan, ta fréquence cardiaque, ton allure, les recommandations de Nico le coach spécialiste des Z ! Un peu maniaque !

C’est parti : chacun son objectif de 3H15 à 5H30, chacun sa route, chacun son chemin, chacun dans sa bulle de solitude et zou en route pour la visite de la capitale et la course contre le temps en même temps.

Après les champs, la Concorde, Le Louvre, La Bastille, Les bois de Vincennes tu arrives au 21eme kilomètre, la moitié, facile et frais comme un gardon

Le dialogue intérieur reprend avec toujours la même détermination pour aller au bout.

Là encore une fois, tu fais un point : pas de douleur, un peu cassé mais tu dois continuer, ne pas lâcher, avancer toujours et encore.

Les quais de Seine amènent de la variété sur ce parcours avec ses passages rock and roll dans les tunnels, dépaysants presque lunaires.

Et là, tu arrives au 30eme !

La tour Eiffel en est témoin, tu ne l’admires plus vraiment. Juste tu te concentres sur le mur qui peut te surprendre à tout moment.

Certains inconnus s’arrêtent avec des crampes…Tu croises les doigts pour que ça ne t’arrive pas

Pendant toute la prépa, on t’a répété qu’un marathon « c’était 30 kms avec les jambes, 10 avec la volonté et 2 sur l’endurance ; A ce moment précis, tu expérimentes cela. Trouver en toi la force de poursuivre.

Rien ni personne ne pourra venir te sauver, véritable lutte contre toi-même pour continuer.

Trouver de l’oxygène, avancer toujours, prendre sur soi.

Les 12 kms qu’il reste ne représentent qu’un petit parcours que tu fais le week pour te distraire. Alors tu continues toujours. Tu vois passer les kms les uns après les autres sans réfléchir tu cours.

35eme: l’entrée dans le bois de Boulogne. Là plus question de lâcher !

Le but est proche et il reste encore cette côte ! Tu es prévenue ! Assure ça va le faire !

Les spectateurs ici vont faire toute la différence, avec un marathon isolé, presque tu cours avec eux, pour eux.

Chacun t’encourage avec l’aide de nos prénoms inscrits sur nos dossards.

Même si on est du SUD et que les Parisiens restent les Parigots et bien franchement ils nous scotchent avec leur tonnerre d’applaudissements et d’encouragements.

Ce public extraordinaire te porte jusqu’à la fin.

Il t’oblige à finir la tête haute du dernier sprint à la ligne d’arrivée.

Conclusions :

EXPERIENCE INOUBLIABLE EXTRAORDINAIRE

MERCI LE COACH, MERCI LES SPECTATEURS, MERCI LES BÉNÉVOLES, MERCI LE CLUB ET LES ENCOURAGEMENTS, MERCI TOUS LES AMIS DU STADE

SI TU VEUX CHANGER TA VIE, COURS UN MARATHON

ÇA MARCHE POUR MOI, RESPECTE TON PLAN D’ENTRAINEMENT ET ÇA MARCHERA POUR TOUS

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